Parcours Francis Pellerin en pays malouin

Cancale

Cancale est le lieu de sa naissance, le 2 avril 1915 (à La Forge, 5 rue de La Roulette). C’est aussi celui de son enfance et de sa jeunesse… Francis Pellerin fut d’abord apprenti chez un ébéniste de Cancale, Henri Bagot, en 1928. Puis, en 1930, il gagne l’École des beaux-arts de Rennes.

La Forge – Maison natale de Francis Pellerin

Francis Pellerin, ses parents et son neveu Joël – 1940

Francis Pellerin peint à Cancale

1997 – Vernissage Exposition La Criée

Musée de Cancale

Le musée de Cancale, place Saint-Méen, abrite plusieurs œuvres de Francis Pellerin :

un buste de son père, Joseph Pellerin, embarqué dès ses onze ans pour la pêche à Terre-Neuve. Il s’agit d’un buste en chêne réalisé en 1933 qui fut confié au musée par l’épouse de Francis Pellerin
un buste d’un marin, fait à l’atelier de Albert Bourget, aux beaux-arts de Rennes lorsque Francis Pellerin avait 17 ans
deux bas reliefs en plâtre, des années 1945-50, évoquant la pêche à l’épuisette et la pêche à la ligne
une étude en plâtre pour les poissons des bassins de la faculté de droit, à Rennes (1960)
deux pastels réalisés avant son séjour à Rome (1946 à 1948), de l’Anse du four à chaux et du Rocher de Cancale.

La présence de ces œuvres est le fruit de la donation de Haude Pellerin, fille de Francis Pellerin.

Buste de Joseph Pellerin – 1933

Buste de marin – 1932

Bas-relief en plâtre – Pêche à l’épuisette et pêche à la ligne – 1945-50

Vue générale interieur Musée de Cancale

Saint-Malo

Saint-Malo est marqué de six œuvres aux caractéristiques esthétiques variées :

un bas-relief sur la façade de la maison du projet du musée d’histoire maritime (ancienne Inscription maritime), quai Duguay Trouin. Oeuvre intitulée Le mariage d’Amphitrite datée 1950, en granit, 450 x 220cm. Un bas-relief, au haut du phare du Grand Jardin, représentant un Neptune, réalisé en 1953.

Une sculpture en chêne (bois récupéré au château de Chambord!) représentant une « Orbiche » (ou roussette, encore dite chien de mer) et une charpente décorée de poissons stylisés. Sur la partie externe des poutres, au-dessus des étales est gravé le quatrain suivant « La mer nous porte. La marée nous déporte. le pêcheur nous emporte. C’est ici qu’il m’apporte. » Travail réalisé en 1954 pour la poissonnerie intra-muros de Saint-Malo. Remarque: la Mairie a déposé la dite « Orbiche » en 2003, pour des raisons de préservation patrimoniale, et en a fait réaliser une copie par l’entreprise Guitton.

Une fresque de 700x 450 cm en galets roses, gris, noirs et dorés, datée de 1954 sur la façade du casino (Le Grand Large), côté Sillon. C’est une œuvre importante pour l’histoire de l’art car il s’agit de la première œuvre non figurative de Francis Pellerin et, sans doute, la première œuvre abstraite en Bretagne ! Cette fresque est masquée depuis février 2020 par une résille d’habillage.

Deux réalisations monumentales d’esthétique abstraite, au titre du 1% (difficiles d’accès) :
- une à Saint-Servan, en 1973, au collège La Motte: sculpture en ronde-bosse, en acier Corton
- une à Saint-Malo, en 1974, au collège Surcouf (l’établissement est fermé depuis 2017): sculpture en acier